LES CONS D'AUDIARD

- Ce que tu peux être con ! T’es même pas con, t’es bête. Tu vas jamais au cinoche, tu lis pas, tu sais rien. Si ça se trouve, t’as même pas de cerveau. Quand on te regarde par en dessus, on doit voir tes dents.


- Je t’enverrai un gonze dans la semaine… un beau brun avec des bacchantes… grand… l’air con.
- Ça court les rues, les grands cons !
- Oui mais celui-là c’est un gabarit exceptionnel. Si la connerie se mesurait il servirait de Mètre Étalon ! Il serait à Sèvres !


- Dans le temps, si on t’avait foutu à la lourde chaque fois que t’as fait des conneries, t’aurais passé ta vie dehors.

- Écoutez monsieur… je suis ancien combattant… j’ai été militant socialiste et patron de bistrot. C’est vous dire si j’en ai entendu des conneries dans ma vie.

- Vous savez quelle différence il y a entre un con et un voleur ?
- Non.
- Un voleur, de temps en temps ça se repose.


- Monsieur Esnault, si la connerie n'est pas remboursée par les Assurances Sociales, vous finirez sur la paille.

- Il y a des aristocrates et des parvenus dans la connerie comme dans le reste... ! ! !

- J'aime autant vous dire que pour moi, monsieur Eric, avec ses costards tissés en Ecosse à Roubaix, ses boutons de manchette en simili et ses pompes à l'italienne fabriquées à Grenoble, eh ben c'est rien qu'un demi-sel. Et là je parle juste question présentation, parce que si je voulais me lancer dans la psychanalyse j'ajouterais que c'est le roi des cons... ! ! !